Kobo, liseuses et livres électroniques

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Avide lectrice depuis ma tendre enfance, j’ai toujours entretenu avec les livres, une relation passionnelle. Avec la venue des liseuses électroniques, je n’étais donc pas très enthousiaste à l’idée de troquer les livres, leur couverture inspirante, leur résumé évocateur et leurs pages qu’on tourne et qu’on corne pour un autre bidule électronique sans âme. J’ai donc résisté un certain temps, voyageant avec mes 10 livres en cabines pour éviter d’alourdir ma valise lors d’une semaine à la plage, trainant mes briques dans le métro et au lit et courant les librairies les jours de sortie des nouveaux romans de mes auteurs préférés (Houellebecq et Kundera récemment). Après quelques lectures peu concluantes sur mon iPad, j’ai décidé de faire le saut et d’essayer une liseuse KOBO pour faire évoluer ma passion littéraire vers un format plus pratique. Pour l’aspect pratique c’est tip top. Petit objet qui se glisse dans un sac et ne pèse rien, batterie à la durée de vie qui fait pâlir d’envie mon téléphone et mon ipad et sélection impressionnante de romans et d’ouvrant en format e-pub. La raison me dit donc que c’est gagné mais mon coeur se morfond toujours de la perte de l’odeur des pages imprimées et du plaisir de voir progresser sa lecture en remarquant le ratio de pages lues vs à lire. Je me donne encore quelques temps pour choisir mon camp ou alors je me donne la latitude d’opter pour la liseuse en voyage et dans les transports en commun et de conserver les livres pour la maison et les dégustations littéraires. À suivre…

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